Le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) est un trouble neurodéveloppemental complexe, touchant environ 5 à 8 % des enfants et 2,5 à 4 % des adultes dans le monde. Il se caractérise par une triade de symptômes : inattention persistante, hyperactivité motrice ou mentale, et impulsivité. Le TDAH n’est pas une maladie psychologique ou un simple "manque de volonté", mais un véritable déséquilibre neurobiologique, souvent multifactoriel.
Aujourd’hui, la prise en charge du TDAH est multidimensionnelle : traitements médicamenteux (comme le méthylphénidate), accompagnement psychoéducatif, thérapies cognitives et comportementales, mais aussi, de plus en plus souvent, approches complémentaires. Parmi elles, la micronutrition suscite un intérêt croissant, à la fois pour son efficacité douce, sa bonne tolérance, et sa capacité à agir sur le terrain global de l’individu.
Le cerveau et les nutriments : une relation étroite
Le cerveau est l’organe le plus énergivore du corps humain : bien qu’il ne représente que 2 % de notre poids, il consomme plus de 20 % de notre énergie. Pour fonctionner correctement, il a besoin d’un apport constant et équilibré en micronutriments : vitamines, minéraux, acides gras essentiels, acides aminés, cofacteurs enzymatiques…
Chez les personnes atteintes de TDAH, certaines carences ou déséquilibres nutritionnels ont été identifiés, pouvant aggraver les symptômes cognitifs, émotionnels et comportementaux.
Parmi les axes étudiés :
- La dysrégulation de la dopamine et de la noradrénaline, deux neurotransmetteurs impliqués dans la motivation, l’attention et l’impulsivité.
- L’inflammation chronique de bas grade ou le stress oxydatif.
- La perméabilité intestinale et le lien cerveau-intestin.
- La fatigue des surrénales et la gestion du stress.
La micronutrition peut agir sur ces axes, en apportant des nutriments ciblés qui soutiennent les fonctions cognitives, réduisent l’inflammation et améliorent la gestion du stress.
Les compléments alimentaires les plus utilisés dans le cadre du TDAH
1. Oméga-3 (EPA et DHA) – Le socle fondamental
Les acides gras oméga-3, notamment l’EPA (acide eicosapentaénoïque) et le DHA (acide docosahexaénoïque), sont essentiels à la santé cérébrale. Le DHA est un composant majeur des membranes neuronales, tandis que l’EPA agit sur la modulation de l’inflammation et des fonctions cognitives.
Ce que montrent les études :
- Les enfants et adultes avec un TDAH présentent souvent un taux plasmatique plus bas en oméga-3.
- Une supplémentation régulière (au moins 500 mg d’EPA/jour) peut réduire les symptômes d’inattention et d’agitation, surtout chez les enfants non traités médicalement.
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2. ZINC + Magnésium + Vitamine B6 – Le combo anti-stress et régulateur nerveux
Le magnésium est un minéral clé dans plus de 300 réactions enzymatiques, dont de nombreuses impliquées dans la transmission neuronale. Il agit aussi sur la régulation de l’excitabilité neuromusculaire et la gestion du stress.
La vitamine B6 potentialise l’absorption et l’utilisation du magnésium, tout en participant à la synthèse de neurotransmetteurs comme la dopamine, la sérotonine et la GABA.
Ce que montre la recherche :
- Une carence fréquente en magnésium est retrouvée chez les enfants hyperactifs ou anxieux.
- L’association magnésium + B6 permettrait une amélioration significative de l’agitation, de l’émotivité et de la concentration.
LE Zinc – Un oligoélément méconnu mais clé
Le zinc intervient dans la modulation de la dopamine, la plasticité cérébrale et l’équilibre oxydatif. Il est souvent bas chez les enfants TDAH, en lien avec des troubles de l’appétit ou des régimes déséquilibrés.
Études à l’appui :
- Une supplémentation en zinc chez les enfants TDAH a permis une réduction des comportements impulsifs et hyperactifs, surtout chez ceux présentant une carence initiale.
- Le zinc potentialiserait l’effet de certains traitements médicamenteux.
4. L-Glycine – Soutien cognitif ciblé
La L-Glycine est un neurotransmetteur inhibiteur doux, favorisant le calme mental et le sommeil profond.
À savoir :
- La glycine peut être bénéfique chez les personnes très nerveuses ou ayant du mal à décrocher le soir.
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5. Ashwagandha KSM-66® – Plante adaptogène phare
Cette plante ayurvédique aide l’organisme à mieux résister au stress, réduit le taux de cortisol, et améliore le sommeil. Elle peut avoir un effet bénéfique sur la régulation émotionnelle et la concentration, surtout chez les adultes avec TDAH anxieux.
Ce que dit la science :
- Amélioration de la résistance au stress, du sommeil et de la stabilité émotionnelle.
- Effet cumulatif sur 4 à 8 semaines de prise continue.
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L’importance du microbiote dans le TDAH
Le lien cerveau-intestin est désormais bien établi. Une dysbiose intestinale (déséquilibre du microbiote) peut influencer la production de neurotransmetteurs, la gestion de l’inflammation et l’humeur.
Ce que les recherches suggèrent :
- Les enfants avec TDAH présentent souvent une diversité microbienne réduite.
- La prise de probiotiques pourrait améliorer l’attention, la qualité du sommeil et la gestion de l’anxiété.
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Conclusion : un accompagnement global et personnalisé
La prise de compléments alimentaires dans le cadre du TDAH ne vise pas à “soigner” le trouble, mais à apaiser le terrain, soutenir les fonctions cognitives et réduire la charge mentale. Chaque individu étant unique, l’accompagnement micronutritionnel doit être personnalisé et intégré dans une approche globale (sommeil, alimentation, rythme de vie, gestion émotionnelle…).
Maison Oracle s’inscrit dans cette vision : des produits bruts, bien pensés, sans artifice, pour accompagner les corps et les esprits à chaque étape de leur équilibre.